Aline, élève de 3e, nous présente un roman qu’elle a beaucoup aimé, et son analyse.
Beatrice Prior vit dans un Chicago post-apocalyptique divisé en cinq factions : Les Erudits, les Altruistes, les Sincères, les Fraternels et les Audacieux. A seize ans, tous les jeunes passent un test d’aptitude qui déterminera leur future faction et leur avenir. Mais celui de Beatrice n’est pas concluant. Elle est Divergente. Est-ce une bonne chose ? Pourquoi elle ? Pourquoi est-ce si rare ? Est-elle en danger de mort ?
Ce livre est le premier de Veronica Roth, une auteure de vingt-six ans dont le succès s’est peu à peu développé grâce au bouche à oreille. Le genre littéraire de ce roman est la dystopie, une histoire dans une société imaginaire où il est difficile, voire impossible de vivre. Le monde y est fait de telle sorte que le héros sera confronté à plusieurs obstacles qui l’empêcheront d’atteindre la liberté et le bonheur.
Dans Divergente, les factions sont des quartiers de la ville de Chicago. Chaque faction est composée de personnes ayant le même trait de caractère. Elles sont facilement identifiables grâce aux couleurs de vêtement, comme par exemple le bleu pour les Erudits. Il y a très peu de contact entre les factions. Le test d’aptitude détermine la future faction de chaque jeune âgé de seize ans. Malgré cela, ils choisissent en général la faction dans laquelle ils ont grandit, et très rares sont ceux qui s’en sépare. Cependant, « la faction avant les liens du sang » : à la moindre erreur, la personne peut être rejetée de sa faction. Elle devient alors une sans-faction. La plupart des personnes vivant dans ce monde préféreront la mort à cette vie sans but précis car les sans-faction vivent dans la pauvreté et la faim. Ils sont aidés par les Altruistes et les Fraternels mais cela ne leur suffit pas, car ils sont très nombreux.
J’ai lu beaucoup de livres de différents genres (horreur, fantasy, science-fiction...) mais celui là est mon préféré. Je n’en pouvais plus de lire des romans où l’histoire se basait davantage sur une histoire d’amour plutôt que sur les problèmes qui touchent la famille du personnage principal, son futur, sa vie... Dans ce roman, c’est la confiance et le courage qui comptent, risquer sa vie et peut-être mourir pour une bonne cause. Divergente est le genre d’histoire qu’on peut lire en se questionnant sans s’en rendre compte sur la façon dont on va mourir. La vie y est difficile mais malgré tout, les héros vivent et se battent toujours. Veronica Roth nous explique ce qui est pour moi le vrai courage, la véritable sincérité, le bonheur que l’on ressent quand on sait que quelqu’un se sent mieux grâce à notre aide. Ce que j’aime par-dessus tout dans ce roman, c’est qu’on peut facilement s’identifier aux personnages. On peut se dire qu’on a déjà ressenti cette appréhension ou ce désespoir. On comprend mieux la nécessité de certaines choses, comme la raison pour laquelle on dit la vérité ou pour laquelle on ment. Ce roman nous fait beaucoup réfléchir, j’ai l’impression qu’il nous aide à grandir. On se dit que, peu importe le choix qu’on fait, peu importe le résultat, il y a toujours une solution.